Si tu veux percevoir l’Invisible,
observe le visible.

Il faut longtemps moudre les mots et mourir en silence pour faire cuire le pain du ciel.

Nous sommes porteurs d’une parole qui en réalité nous porte au monde.

Savoir lire les arbres, le rocher, l'orage ou le soleil, c'est déjà savoir lire la Bible.

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.

Nul ne peut avoir de lien avec son prochain s’il n’en a pas d’abord avec lui-même.

La clarté paradoxale c’est finalement d’être au clair sur sa condition qui est d'habiter l’obscur.

Le sage est celui qui s'étonne de tout.

Le trop de quelque chose
est le manque de quelque chose.

L’enfer ce ne sont pas les autres :
l'enfer c’est l’autre en moi que je n’ose pas penser.

La paix consiste à concilier deux choses contradictoires.

Le bonheur, c'est quoi, madame ?
Du chagrin qui se repose.

Nous ne voyons pas les choses
telles qu’elles sont.
Nous les voyons telles que nous sommes.

Il y a trois grands mystères de la nature :
l'air pour l'oiseau,
l’eau pour le poisson
et l'homme pour lui-même

Il faut du temps pour que le croissant de lune devienne une lune pleine.

L'homme n’a pas d'autre choix que de s’étioler ou de s’étoiler.

Quand une fleur s'épanouit,
le monde entier se révèle.

Ce qui embellit le désert, c'est qu'il cache un puit quelque part.

La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair, mais de ce qu'on prend conscience de l'obscur.

Ce n'est pas tant toi qui cherches ton être essentiel que ton être essentiel qui te cherche.

Qui se connaît, connaît aussi les autres ;
car chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition.

Il n'y a qu'une manière aujourd'hui de parler de spiritualité, c'est de l'allier à l'humour, à la poésie, à une philosophie au pied vif. Ce qui est lourd n'a pas d'avenir.

La vérité n’est pas le bout du chemin ; elle est le chemin même.

L’œil avec lequel je vois Dieu est l’œil avec lequel Dieu me voit.

Il faut oublier des mots comme Dieu, la Mort, la Souffrance, l'Eternité. Il faut devenir aussi simple et aussi muet que le blé qui pousse ou que la pluie qui tombe. Il faut se contenter d'être.

Notre propre vie est l’instrument avec lequel nous expérimentons la vérité.

Il suffit d’aimer fortement quelque chose, la musique, le soleil ou un petit enfant, pour entendre l’appel divin, pour que la grâce abonde.

Quand une fleur s'épanouit,
le monde entier se révèle.

Toute démarche spirituelle est avant tout un bain de matière. Matière et prière sont Un.

Toutes les difficultés de l’homme viennent de son incapacité à s’asseoir tranquillement dans une pièce en sa seule compagnie.

N’arrête pas de douter, c’est ce qui fait de toi ce que tu es. Un homme fréquentable. Cela te donne un sentiment d’insécurité, certes, mais cette insécurité, c’est ta respiration, ta vie, c’est ton humanité. Si tu voulais en finir avec cet inconfort, tu deviendrais un fanatique. Fanatique d’une cause! Ou pire : fanatique de toi-même !

Il faut que le noir s’accentue pour que la première étoile apparaisse.

Dieu a l’oreille absolue : il entend les larmes.

Apprendre à danser sous la pluie plutôt que d’attendre la fin de l’orage.

Chaque homme cache en lui un enfant qui veut jouer.

On est l'esclave de ce dont on cherche à être le maître.

Sans même que nous le voulions : Dieu mûrit.

La vie est un pont: traversez-la mais n’y faites pas votre demeure.

Une erreur est toujours le produit d’une sagesse de l’après-coup.

Le rêve est une lettre non décachetée qui nous est adressée.

Le simple capture l’infini.

La vie est une cerise. La mort est un noyau. L’amour un cerisier.

Dieu fait son nid dans les visages.

La poésie, c’est le plus joli surnom que l’on donne à la vie.

La vie n'est pas un mystère à résoudre mais un mystère à devenir...

Tant que votre inconscient n’a pas été porté à la conscience, il dirigera votre vie et vous l’appellerez « destin »

Chacun de vous porte en lui-même le Dieu vivant et peut le donner, sans rien dire, dans le sourire de sa bonté.